Betancourt: piété et principe de réalité

                   "Le danger de cette compassion à tous les étages, de cette débauche de piété, est qu'elle pulvérise le principe de réalité. Pas d'événements, que des reporésentations. Pas de faits: que des interprétations. (...) La pitié est ainsi devenue une drogue médiatique. On se shoote avec elle. Mais, après la stimulation que provoque la "prise", c'est le moment de la "descente", puis de la dépression. On finit par avoir un doute sur le spectacle  auquel on a soi-même participé..."

                    Joseph Macé-Scaron, dans Marianne, à propos de la libération d'Ingrid Betancourt