Royal

Paroles de politiques, parole de journaliste

L’épisode du pardon de Ségolène Royal à José Luis Zapatero ne mériterait pas un froncement de sourcil de la médiatrice s’il ne mêlait pas, dans une confusion bien ordinaire, les responsabilités des uns et des autres. Et si les auditeurs n’avaient pas réagi – les uns pour soutenir, les autres pour accabler Ségolène Royal – en se fondant sur une réalité somme toute assez floue. L’affaire est intéressante en ce qu’elle confronte trois modes de fonctionnement, trois pratiques : journalistique, politique et citoyenne. RFI, comme la plupart des médias audiovisuels, n’en a pas suffisamment expliqué la genèse.

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