Le porte-à-faux du journaliste

                    « On comprend le malaise des journalistes, placés perpétuellement dans une situation de porte-à-faux, condamnés qu’ils sont à produire de l’information au cœur de l’industrie du divertissement, c’est-à-dire de la réflexion à l’intérieur de la fabrique planétaire d’émotion. Un sort qui, mutatis mutandis, évoque celui d’une carmélite qui serait contrainte de prêcher la vertu au milieu d’un Eros Center. »

                    Philippe Cohen et Elisabeth Levy, in « Notre métier a mal tourné », essai, 232 pages, éditeur Mille et une nuits