Curiosité malsaine

                    « La seule presse qui se vende encore suffisamment et qui n’ait pas de problèmes économiques sérieux est désormais, si je comprends bien, la presse people, autrement dit celle qui vit principalement de la satisfaction de la curiosité malsaine du public pour des choses qui ne le regardent la plupart du temps en rien et dont il n’a aucun besoin de savoir quoi que ce soit. Le problème est que, comme le confirment certains événements récents, la presse dite « sérieuse » sera vraisemblablement de plus en plus tentée d’imiter ne partie son exemple. »

                    Jacques Bouveresse, philosophe, professeur au Collège de France, interview à Mediapart.fr