29 oct. 2009 - 14:08
Un projet de code de déontologie des journalistes vient d’être rédigé par un groupe de « sages », réunis à l’initiative de Bruno Frappat, président d’honneur du groupe Bayard, et président du groupe de travail sur les métiers du journalisme, formé au moment des Etats généraux de la presse, fin 2008. Ainsi, presque un an après ces Etats généraux, l’idée qu’un meilleur respect de la déontologie puisse permettre aux journalistes de retrouver la confiance du public, a fait son chemin. Ce projet de code de déontologie va maintenant être discuté par les partenaires sociaux, les journalistes, les éditeurs. Et demain, rêvons en, il sera annexé à la Convention collective des journalistes, et s’imposera à toute la profession.
En attendant, un texte à faire lire et relire à tous les étudiants en journalisme, à …..leurs aînés, et à leurs employeurs!
4 Comments
Le rêve ce code de déontologie ! Bravo à ceux qui l'ont élaboré !
Son application devient plus qu'urgente quand on voit comment certains journalistes ont volé et donné en pâture à des milliers (certainement plus !) de téléspectateurs une conversation téléphonique privée de Rachida Dati...
Reste à savoir qui veillera à l'application d'un si beau texte et surtout qui osera remettre à leur place ces "journalistes" sans craindre d'être taxés de censeurs...
[Vous avez raison, un code de déontologie ne vaut que par son application. Si la profession, et les entreprises de presse l'acceptent, tous s'engagent à le respecter. Mieux : les journalistes peuvent invoquer ce code pour contester certains choix de leur direction. Certains, dans la profession et dans les associations de défense des consommateurs, du public, souhaitent aussi la création d'un "conseil de presse" qui rendrait des avis, et serait un sorte d'instance d'appel pour ceux qui jugeraient que tel ou tel traitement de l'information a manqué à la déontologie. Ce type d'instance existe déjà dans plusieurs pays européens. La médiatrice.]
Toutes les sources des journalistes sont elles acceptables d'après toi ?
[Selon la médiatrice, toutes les sources sont "acceptables". Cela ne veut pas dire que toutes sont fiables. Un contact, même de confiance, peut se tromper, involontairement ou volontairement. C'est pourquoi le journaliste doit vérifier, "recouper" les informations données par ses sources. C'est toute la difficulté, et la spécificité de ce métier!]
Voici les noms des personnalités qui faisaient partie du comité des "sages", tous journalistes, médiateurs, spécialistes des médias et de l'éthique professionnelle :
Marie-Laure Augry, Maître Basile Ader, Alain Boulonne, Jérôme Bouvier, Jean-Pierre Caffin, Olivier da Lage, Jean-Marie Dupont, Bruno Frappat, Pascal Guénée, Catherine Vincent et Lorenzo Virgili.
Qui faisait partie de ce comité des "sages" ?
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