Brèves réponses à vos questions de l'été

Toujours vigilants, même en été : auditeurs et internautes ont envoyé leurs doléances, ou leurs félicitations – et oui, heureusement il y en a ! – sur le site internet de RFI ou directement à la médiatrice. Pour ne parler que des doléances, c’est le mauvais usage du français par les journalistes qui est, très régulièrement, dénoncé.

 
Valérie, qui habite en Suisse et consulte le site Internet de Rfi regrette que la Newsletter Monde et d’autres articles soient « truffés de fautes d’orthographe ou de syntaxe ». Et elle ajoute : « pour un média censé véhiculer la langue et la culture française à l’étranger, c’est dommage ». J’ajouterais que c’est inexcusable ! Même le « journal en français facile », consulté par nombre d’enseignants et d’élèves n’est pas exempt d’erreurs.
Les responsables que j’ai pu interroger sont conscients de cette faille. Et réfléchissent au moyen de résoudre ce vrai problème de mauvais français : meilleur encadrement des journalistes, relecture stricte et systématique, création de postes de correcteurs… ? Il faudra avancer, et le plus vite sera le mieux.
 
D’autres internautes continuent à se plaindre que leurs commentaires ne soient pas publiés sur le site, et dénoncent une « censure ». Comme je l’ai déjà expliqué, la mise en ligne des commentaires n’est pas automatique. Les journalistes en charge de cette tâche ne laissent pas passer les insultes, injures ou autres dénonciations calomnieuses. Ils choisissent aussi les analyses ou les réactions qui leur paraissent les plus pertinentes, et non redondantes.
Je comprends que certains d’entre vous puissent être déçus. Je pense aussi que la règle du jeu devrait être clairement explicitée. Et enfin qu’une bonne « modération » demanderait des moyens humains renforcés.
 
Souvent reviennent les mêmes questions sur des journalistes qui ont disparu de l’antenne. Des années de présence dans les journaux ou dans les émissions de RFI ont rendu le public fidèle, affectueux, tout proche. Cette fidélité, cet attachement méritent réponse. Il ne me semble pas absurde que la médiatrice fournisse quelques précisions.
Les années passant, certains journalistes ont pris leur retraite. C’est le cas de Anne Toulouse, qui nous a longuement raconté la vie américaine, ces dernières années, et que beaucoup, à l’instar d’Anne-Marie, au Cameroun,  regrettent vivement.  
D’autres ont choisi de quitter l’entreprise, à l’occasion du « plan de sauvegarde de l’emploi », un plan social qui a permis plus de 200 départs volontaires. Certaines voix, très connues, sont allées ailleurs, faire entendre leur charme. Vous les retrouverez peut-être, au hasard de votre vie d’auditeur, d’internaute ou de téléspectateur ! Merci, pour eux, de vos messages chaleureux.
 
Et puis encore, pêle-mêle : l’incompréhension de la si longue coupure du signal de RFI en République Démocratique du Congo, l’agacement à l’écoute d’un présentateur saisi de fou rire, l’irritation, parce qu’une nouvelle tarde à être donnée. Peut-être, mais mieux vaut une information fiable parce que le journaliste a pris le temps de la vérifier, qu’une information fausse donnée trop vite !
 
Au chapitre des interpellations plus graves, RFI est régulièrement accusée d’être le porte-parole, ou pire, le complice actif de la politique étrangère de la France, tout particulièrement en Afrique. RFI étant une radio de service public, certains auditeurs en déduisent que RFI fait, et dit, ce que lui demandent de faire et de dire les autorités françaises. C’est inexact. Il me faudra y revenir plus longuement un autre jour.
  
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