Le «leader» Obama

 La traduction, casse-tête du journaliste ? C’est souvent le cas, et quand il s’agit d’écrire en français le discours de Barak Obama, gare aux glissements sémantiques, et, partant, aux mauvaises interprétations.

Un mot, dans ce discours, a donné lieu à traductions diverses, dans la presse française, et à quelques froncements de sourcils dans le public. C’est le mot lead, le verbe to lead.

 La traduction, casse-tête du journaliste ? C’est souvent le cas, et quand il s’agit d’écrire en français le discours de Barak Obama, gare aux glissements sémantiques, et, partant, aux mauvaises interprétations.

Un mot, dans ce discours, a donné lieu à traductions diverses, dans la presse française, et à quelques froncements de sourcils dans le public. C’est le mot lead, le verbe to lead.

Tags :

3 Comments

Tous ceux qui sont bilingues et qui travaillent sur les traductions connaissent bien cette insatisfaction quasi-permanente du mot traduit. Sera t-il jamais possible de rendre exactement l'essence d'un mot, la pensée, l'idée qui soustend un mot, tel que l'a initié l'utilisateur? personnellement, même après avoir "épuisé" une traduction, mon esprit continue pendant des jours à revenir et à chercher l'équivalence exacte - si tant est -il qu'elle existe- d'un mot dans la langue d'arrivée.

Une rubrique très intéressante, surtout pour le lecteur averti qui utilise souvent le francais et l'anglais dans sa vie professionnelle. En lisant la phrase « ... that we are ready to lead once more », j'ai pensé aussitôt à l'idée de quelqu'un qui ouvre la voie, et à quelqu'un qui dirige le monde.
La seconde version fait froncer les sourcils aux extrémistes et bon nombre de peuples qui nourrissent encore de la rancune vis-à-vis des Américains et des valeurs américaines.

C'est intéressant de distinguer et chercher un mot juste dans la traduction d'une langue à une autre. Cela peut nous approfondir et perfectionner dans la connaissance des cultures de différents pays.