22 oct. 2010 - 12:32
La francophonie, linguistique, culturelle, politique, se réchauffe de ses échanges et de sa diversité, depuis ce 22 octobre, à Montreux, en Suisse. Le moment pour la médiatrice de reconnaître, avec de nombreux auditeurs, que RFI blesse parfois cette communauté francophone, en écorchant sa langue. Il lui faut, encore et toujours, faire des efforts pour le bien parler, et le bien écrire français, tellement mieux respectés, par delà nos frontières !
C’est un fidèle auditeur et internaute de Madagascar, Jean-Pierre Domenichini, qui m’alertait encore, il y a peu, sur quelques vilaines fautes d’orthographe repérées sur le site Internet de RFI. « Horribilissime horreur », s’exclamait-il, avec son humour habituel, avant d’invoquer, à l’occasion de nos échanges de courriels, le souvenir et la "bénédiction" de celui qu’il appelle son « maître »,
Etiemble, cet écrivain et linguiste du 20è siècle, défenseur acharné et intraitable de la langue française.
Soyez sûrs que j’essaye, que nous essayons, de corriger nos erreurs. Sur le site Internet, mais aussi à l’antenne, qui n’est malheureusement pas irréprochable non plus.
D’autres auditeurs, comme Boubacar, félicite RFI pour ses émissions, ses informations. Mais nous fait part de ses regrets d’avoir perdu, ces derniers mois, quelques rendez-vous à l’antenne, la « tranche d’information » consacrée au Proche Orient, ou l’éditorial de politique française. Et oui, toute radio évolue, les journalistes quittent parfois l’entreprise, les directions choisissent de supprimer ou de créer des émissions. En essayant de respecter les souhaits de l’auditoire. Ce qui n’est pas toujours facile.
Je me dois de signaler aussi que plusieurs internautes se plaignent que leurs commentaires ne soient pas publiés. Comme
je l’expliquais dans un de mes précédents billets, il ne s’agit pas de censure à proprement parler, mais de respect d’un certain nombre de règles sans lesquelles le site Internet de RFI risquerait de violer la loi, ou tout simplement d'oublier la cordialité et la bienveillance qui doivent nécessairement présider à nos échanges.
A bientôt!
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